Route de la Craie – Isle-Aubigny

Eglise Saint-Martin et Eglise Saint Fiacre

L’église Saint-Martin, ancienne église paroissiale du village d’Isle-sous-Ramerupt, date du XIIe siècle, sauf les bras du transept (XVIe siècle). Seuls l’abside à cinq pans et le transept d’une travée sont voûtés.

 

Le clocher qui s’élève à la croisée du transept est constitué d’une tour en bois octogone, surmontée d’une flèche. Entre les deux, des abat-sons complètent la silhouette.

 

La charpente de la nef, de 1242, est inscrite aux Monuments Historiques en 2009.

 

Saint Martin, évangélisateur des Gaules au IVe siècle, patron de cette église, est représenté à cheval, partageant son manteau, sur l’un des magnifiques vitraux du XVIe. Il apparaît aussi sous la forme d’une petite statue en bois de la même époque et d’une statue en pierre du XVIIe siècle en évêque bénissant.

 

Cette église présente aussi une belle statue de sainte Tanche et une statue de saint André, du XIXe siècle, en provenance de la Sainterie de Vendeuvre-sur-Barse.

L’église Saint-Fiacre, de plan rectangulaire, en forme de croix latine, est constituée d’une nef à vaisseau unique et d’un transept, double et asymétrique, voûté, du XVIe siècle. Côté est, le bras du transept mesure presque 6 mètres, l’autre est à peine ébauché. La nef est en grande partie reconstruite à la fin de la première moitié du XIXe siècle, soutenue par des poteaux en bois qui délimitent un collatéral étroit côté droit.

 

Le chœur supporte une tour clocher carrée, en pierre, surmontée d’une flèche octogonale.

 

Des peintures originales de belle taille habillent certaines parties de cet édifice.

 

Sur les vitraux du XVIe siècle, sainte Tanche et sainte Barbe sont représentées. Quant à saint Fiacre, une statue de 1783 le montre en jardinier tenant un arrosoir et une pelle, ses attributs.

La Chapelle Sainte-Marie-Madeline

Coiffée d’un joli clocheton, à la cloche exposée aux quatre vents, cette charmante et modeste chapelle reste la seule trace d’un prieuré du XIIe siècle contemporain de l’église voisine.


Plusieurs reconstructions jalonnent son existence : au début XVIe, au milieu XVIIIe siècle et enfin en 1879. Alors qu’elle est abandonnée et tombe en ruine, la municipalité la fait reconstruire et la rend au culte l’année suivante.


Le porche et le clocheton ont été ajoutés peu après. Depuis, l’édicule est régulièrement entretenu. Ses murs, composés de blocs de craie, forment un rectangle de 7,25 m sur 5,20 m. Le porche en charpente abrite l’entrée.


L’intérieur de la chapelle est sobrement meublé d’un autel en bois peint avec au-dessus, dans une niche, une statue de Sainte-Marie-Madeleine.


La tradition rapporte que chaque 22 juillet, jour de la sainte Marie-Madeleine, on y sonnait la cloche pour amener la pluie.

Marie - Ecole

C’est en 1903 que cet édifice, conçu par l’architecte troyen Fernand Dormoy, a été inauguré. Ce solide et imposant bâtiment à un étage, construit en pierres et briques, se dresse au coeur du village. Herbisse fait partie des rares communes rurales à disposer d’une construction réunissant toujours les deux fonctions de mairie et d’école.


Ce bâtiment remplace une ancienne mairie édifiée par Basile Bérey en 1841 et qui a brûlé le 27 septembre 1847. Dans cet incendie, toutes les archives communales ont disparu.


Depuis 2017, une place a été créée, qui relie la mairie-école à l’église de l’Assomption de la Vierge, début d’un parcours à travers les rues du village jusqu’à l’Herbissonne. À cette occasion, le monument aux morts a été déplacé, des jeux ont été installés, pour rendre cet espace convivial… et agrandir la cour d’école.